Tandis que novembre est souvent synonyme de baisse de vitalité, pour moi, il s'agit plutôt d'un regain, nourri par les expositions parisiennes et l'excitation de la campagne des calendriers !
Un grand merci à tous ceux qui ont contribué à cet élan. Surveillez vos boîtes mails : les calendriers arrivent bientôt !
En attendant, c’est lors d’un voyage de 13 heures en bus pour Paris que j’ai enfin ouvert L'Alchimiste de Paulo Coelho. Dans le billet de ce mois-ci, j’ai envie de partager avec vous mes découvertes et réflexions à partir de cette lecture. Si vous aussi l’avez lu, n’hésitez pas à partager vos impressions et les leçons que vous en avez tirées en commentaire !
L'Alchimiste de Paulo Coelho
Cela faisait un moment que je souhaitais le lire : j’en avais tellement entendu parler ! Puis, il s’est retrouvé entre mes mains : on me l’a offert. Cet automne, je m’y suis plongée avec curiosité. Qu’est-ce qui pouvait bien expliquer que tant de personnes l’apprécient autant ?
Au fil de ma lecture, j’ai compris. Ce livre parle un langage universel. Il transcende les cultures et ravive en chacun de nous une étincelle intérieure qu’il est parfois bon de se rappeler. Il redonne espoir, nous incitant à ne pas oublier que, peu importe notre situation actuelle, chaque expérience fait partie de notre Légende Personnelle. Une étape nécessaire pour atteindre cet objectif encore invisible.
L’ouvrage nous rappelle aussi que nous sommes les décideurs de nos vies. À chaque instant, nous avons le choix : suivre le chemin tracé par notre cœur ou renoncer, troquer notre quête contre un bonheur éphémère dicté non par le cœur, mais par la peur.
S’il y a une leçon majeure à retenir, c’est que l’amour n’est jamais un obstacle à notre quête. Au contraire, il s’harmonise avec elle, car nos cœurs sont connectés à l’Univers apparemment. Persévérance donc et pas d'excuses.
"Une quête commence toujours par la Chance du Débutant. Et s'achève toujours par l'Epreuve du Conquérant."
Il est parfois difficile de l’accepter et de ne pas baisser les bras. Dans mon cas, je sais que l'art est ma Légende Personnelle. Peu importe le temps que ça prendra pour parvenir à ma quête, mon cœur et mes rêves me l'ont dit. Et si comme Santiago je dois faire des étapes intermédiaires pour continuer, alors soit ;)
Etapes Intermédiaires
Ah, comme il est tentant de regarder le chemin des autres... Mais même si l’on essaie de s’en inspirer, il s’agit de leur légende, pas de la nôtre. Alors, il faut prendre le temps d’observer ce qui nous rend uniques, ce que nous faisons de mieux, et comment nous pouvons apporter notre pierre au "Grand Tout".
Ces petits gestes, ces rituels qui paraissent insignifiants sur le moment, finissent par définir notre signature. Comme l’explique Yves Godard dans une interview pour Un Autre Atelier sur YouTube, les rituels sont essentiels : ils instaurent une discipline, une ligne directrice, et profitent de l’effet cumulé.
Pour ma part, j’ai réalisé que, avant de me lancer dans une grande œuvre, j’ai besoin d’explorer mes couleurs et mes mouvements sur papier. Ce mois-ci, j’ai ainsi repris l’exploration de mes Wonderlands, de petits formats (20x20 cm, huile sur papier) qui me permettent d’entrer dans un état méditatif, de voyager dans un ailleurs et d’échapper à la paralysie provoquée par la peur de l’échec.
Ces bouts de papiers semblent peu de chose et pourtant forment la visualisation de l'âme qui s'harmonise.
C'est aussi le cas pour mes formats 30 x 40 cm selon la technique "Alla Prima" pour donner l'expression en quelques coups de pinceaux.
Connexion au vivant
Dans mes recherches, une grande partie de mon inspiration provient de mon environnement, des montagnes paisibles et apaisantes qui m’entourent.
À la mi-automne, alors que le monde semblait s’effondrer, je suis sortie contempler la nature. J’ai trouvé une beauté rassurante, intemporelle. Ces tons chauds, le soleil rasant sur les cimes des arbres, les roses qui refleurissent, et maintenant les primevères…
C’est cette sérénité automnale qui m’a inspirée, une poésie intemporelle murmurant à l’oreille : "Ça va aller."
Cette thématique résonne également avec le travail de mon amie Odile Lanoix. Nous rêvons de collaborer pour une future exposition. En Martinique, peut-être ? Une confrontation de nos végétations endémiques, entre mer et montagne, séparées par des milliers de kilomètres.
Le voyage ne m'a jamais quitté, il guette. Il fait partie du chemin, de ma Légende Personnelle et de cette quête vers la reconnexion des hommes entre eux et à la nature. L'arbre et la Pirogue. Et vous ? Quelle est votre Légende Personnelle ?
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